LES PATES A L’AIL de Bruno GACCIO, Philippe GIANGRECO, Jean-Carol LARRIVE Mise en scène JEAN-CAROL LARRIVE – au Théâtre la Scène Parisienne 34 rue Richer Paris 75009 Du 3 Octobre 2019 au 31 Décembre 2019, Jeudi, Vendredi et Samedi à 19H –

Affiche-Les_pates_a_lail

Avec Bruno GACCIO et Philippe GIANGRECO
Créateur Lumière: PHILIPPE HATTE
Scénographie : EMILY GEIRNAERT
Credit Photo : Aurore Vinot
Production : COQ HÉRON PRODUCTIONS GLG PRODUCTIONS et LA
SCENE PARISIENNE
Durée : 1H 15

Voilà un spectacle cousu main pour Bruno Gaccio et Philippe Giangreco,  deux artistes qui se connaissent de longue date. Ils jouent dans les Pâtes à l’ail deux amis qui se sont fait un point d’honneur de se donner rendez-vous une fois par mois. Philippe a une vie bien rangée, il est restaurateur, marié avec deux grands enfants, Bruno, célibataire, photographe itinérant enchaîne les aventures avec le beau sexe.  A vrai dire, leurs vies n’ont rien d’extraordinaire et n’échappent pas aux clichés. C’est bien connu le bonheur n’engendre pas d’histoire. Il importe donc que la marmite des pâtes à l’ail déborde un peu et qu’un gros nuage noir sème le trouble entre les deux amis.

Philippe annonce à Bruno qu’il est atteint d’un cancer généralisé et qu’il lui reste six mois à vivre. Désirant à tout prix s’épargner la déchéance, il prie son ami de l’euthanasier. Il a déjà prévu toute la procédure. Evidemment, c’est un choc pour Bruno qui après avoir refusé, fait semblant d’accepter, réussissant grâce à des divulgations touchant à la vie intime de Philippe, à noyer le poisson.

A la suite de ces révélations choquantes qui remettent en question sa vie maritale et filiale, Philippe comprend qu’il n’est pas encore prêt pour mourir et décide de se battre contre la maladie.

Interprétée avec finesse par les deux comédiens terriblement complices, la pièce agit comme un remontant moral vis-à-vis de ceux qui sont ou ont été confrontés à la maladie. Elle fait de l’amitié indéfectible, un point d’orgue pour lutter contre l’adversité. Les révélations grosses comme des maisons font sourire sous cape aux dépens des deux compères. Le rire étant le propre de l’homme enjoint la faucheuse à aller voir ailleurs.

Il est donc possible de parler de la mort en souriant. C’est tout le message de cette pièce qui sonne juste et est délibérément optimiste, assurément bien épicée grâce à l’ail – Aïe, aïe ! – qui embaume cette plaisante soirée !

Paris, le 1er Novembre 2019

Evelyne Trân

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