Dans le cadre de la semaine extra du festival NEST – JOURS RADIEUX de Jean-Marie PIEMME au Théâtre de Thionville, petite salle – Lundi 16 Avril 2018 à 20H et Mercredi 18 Avril 2018 à 10 Heures –

Photo A.Piemme

création

Compagnie Impakt

texte
Jean-Marie Piemme
conception et mise en scène
Fabrice Schillaci
scénographie
Johanna et Johan Daenen
costumes
Marie-Hélène Balau
création lumières

Renaud Minet

avec

Joëlle Franco, Élisabeth Karlik et Stéphane Vincent

 Présentée dans le cadre de la semaine extra du festival NEST, 4ème édition, la création de JOURS RADIEUX, une pièce de Jean-Marie PIEMME, nous conte, sous la couleur d’une farce, le cauchemar d’une famille de blonds, emportée par la houle d’un parti extrémiste.

 Leur pavillon est une maison de poupée, leurs mines confites sont celles de personnages de Playmobil, ils sont propres et jolis, espèrent se croire à l’abri dans leur coquille de rêve, mais leurs antennes, hélas, leur rapportent chaque jour les dangers qui les menacent de l’extérieur.

 Odieusement grotesques, ils croient jouir de leur supériorité de petits riches qui n’a pour mot d’ordre que leur confort et leur tranquillité.

 Il suffit, rendez-vous compte, que Madame oublie de faire le dîner pour que Monsieur croit voir son monde s’écrouler. Comme ces braves gens sont démunis face à la peste qui règne à l’extérieur !  Même leurs oraisons politiques à propos, par exemple, de la néfaste obésité des pauvres à ne pas confondre avec celle des riches, ne suffisent pas à balayer leurs peurs.

 Alors lorsque la fille leur parle d’un parti providentiel capable de remettre de l’ordre dans le pays, ils se jettent de bonheur dans ses bras.

 L’auteur Jean-Marie PIEMME semble avoir enfilé les bottes de sept lieues d’un conte narquois, particulièrement impitoyable pour les dindons de la farce. Qui ne se souvient du château de la belle au bois dormant et du conte des trois petits cochons.

 Ces réminiscences enchantées déboulent sur les têtes des personnages pris au piège de leur sinistre bêtise et effarante naïveté.

Les comédiens épatants et le metteur en scène Fabrice Schillaci font bouillir la marmite de cette bouffonnade particulièrement épicée, on croit y reconnaître la sauce Ionesco, les dessins animés de Walt Disney, avant l’explosion finale qui ne peut que nous éclabousser !

 Paris, le 28 Avril 2018

 Evelyne Trân

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