CABARET LIBERTE AVEC LA PARTICIPATION DE BAKOUNINE, VIAN, DEVOS, MIRBEAU, HIGELIN… MISE EN SCÈNE CHARLOTTE RONDELEZ AU THEATRE POCHE MONTPARNASSE – 73 BD DU MONTPARNASSE 75006 PARIS – DU 18 MAI AU 13 JUILLET 2017 – LES MERCREDIS ET JEUDIS à 20 HEURES 45 –

  • Avec Céline ESPÉRIN
  • Sylvain KATAN
  • Vadim SHER
  • Charlotte RONDELEZ
  • Pierre VAL
  • Assistante à la mise en scène Pauline DEVINAT
  • Lumières François LOISEAU
  • Décors Julie MAHIEU
  • Accessoiristes Anaïs SOUQUET
  • Direction musicale Vadim SHER
  • Conseiller magie Romain LALIRE

Les notes du talentueux pianiste Vadim SHER, coulent mielleuses, vagabondes, sensuelles, elles courent sur l’échine des spectateurs, les uns assis sur des banquettes, d’autres attablés autour d’une table, nous voici au Cabaret liberté prisonnier de la Chère imagination, celle qui ne pardonne pas, dixit André BRETON.

Tous les rêves ne sont-ils pas permis grâce à la Chère imagination qui s’inspire par ailleurs très souvent de la piteuse réalité en lui infligeant, comme il se doit, des coups de balai en pagaille.

Balai de sorcière, ballet magique, dans un désordre trépidant, chacun y va de sa bulle, de ses pamphlets, de ses poèmes ou ses chansons pour dissoudre un à un les barreaux de la cage à oiseaux. Maître Canaille et associés – rendez vous compte à l’heure ou tous nos vestibules sont équipés de digicodes – apologisent le vol – s’essuient les pieds sur le paillasson de la pensée commune – que de poussière ! – pleurnichent au pied de leur moi « Mon moi original et fragile n’a pas été depuis longtemps écrasé par la foule ».

Qui se reconnaîtra dans cette foule ? Higelin, Vian, Mirbeau, Musset, Bakounine Brassens, Prévert, Brel, Devos ? Ils brassent de l’air, mine de rien tous ces trublions, et nous pourrions les accuser de scier la branche où ils sont assis mais ne s’agit-il pas d’une scie chantante, dansante et rieuse !

Y a pas à dire les comédiens et comédiennes ont du métier, de la niaque à en revendre, ils vous vendraient des bouts de ficelle, vous attaqueraient là où ça fait mal :

« Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête » 

Ils ne sont pas maso,non, non, ces spectateurs qui en redemandent de cette eau bénite anarchique ! Ils ont pour guide une meneuse de revue très inspirée Charlotte RONDELEZ adoubée si jeune par la Fée Imagination.

Faites-vous donc plaisir, Chers spectateurs, allez donc sans crainte à la rencontre de ces culbuteurs de la pensée commune et des lois en tout genre qui donnent de l’arthrite, soyez volants, poètes ! Et souscrivez au vœu de Louise Michel :

« Moi je voudrais que tout le monde fût assez artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût. »

Paris, le 26 Mai 2017                      Evelyne Trân

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