
avec Amine Adjina, Alexandra Badea, Madalina Constantin, Kader Lassina Touré, Sophie Verbeeck
voix Corentin Koskas et Patrick Azam
scénographie et costumes Velica Panduru lumières Sébastien Lemarchand assisté de Marco Benigno création son Rémi Billardon dramaturgie Charlotte Farcet collaboration artistique Amélie Vignals assistée de Mélanie Nonotte stagiaire à la mise en scène Mélanie Nonnotte construction du décors Ioan Moldovan / Atelier Tukuma Works direction de production, diffusion Emmanuel Magis assisté de Barbara de Casabianca et Leslie Fefeu
Comment ne pas évoquer la manifestation violemment réprimée des travailleurs Algériens le 17 Octobre 1961, qui dénonçaient le couvre-feu décrété par le préfet Maurice Papon. Alors qu’à l’époque, l’évènement fut minimisé, les historiens font état d’un véritable massacre des manifestants.
Venons-nous au monde avec les blessures de nos aïeux ?
Si oui pas seulement, l’histoire le prouve : les épreuves, les tâtonnements, errements, folies, ignorances de nos aïeux témoignent cependant de l’évolution des mentalités jusqu’à nos jours. Une évolution qui parait trop lente mais qui est cependant tracée sur la courbe des générations.Qui d’autres, sinon les générations qui se succèdent
peuvent témoigner du chemin parcouru ? A ce titre, l’exploration d’Alexandra Badea ne peut faire que des émules, parce qu’elle nous concerne tous.
« Au suivant » chantait Jacques Brel. Or, l’héroïne Nora livre un message d’espoir. Sa quête de l’histoire de sa famille aussi éprouvante soit-elle, n’est pas vaine. Le brouillard laisse place à une certitude, celle de son désir de saisir le témoin légué par ses aïeux et il s’agit d’un acte non seulement affectif mais politique !
Nous saluons le talent des comédiens et notamment celui de Sophie Verbeek, interprète de Nora, absolument bouleversante.
Paris, le 11 Décembre 2019
Evelyne Trân
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