Ecriture collective avec les comédiens et les musiciens du Théâtre El Duende
Equipe technique : Célia Riffaud, Vanina Adrover
Création sonore : Mathias Pradenas
Création lumière : Romain Thomas
Affiche : Jeanne de Bergevin
Diffusion : Antisthène
Presse : Catherine Guizard
Relations publiques : Clara Normand
Production : – Scop Théâtre El Duende
Remerciements : Jean-Jacques DeReyer, FCB – Varembert – Ferme Culturelle du Bessin, Association Les Amis du Duende
Toutes les Dates
- 14 décembre 2019 20 :30
- 13 décembre 2019 20 :30
- 7 décembre 2019 20 :30
- 6 décembre 2019 20 :30
- 30 novembre 2019 20 :30
- 29 novembre 2019 20 :30
- 23 novembre 2019 20 :30
- 22 novembre 2019 20 :30
- 17 novembre 2019 17 :30
- 16 novembre 2019 20 :30
- 10 novembre 2019 17 :30
- 9 novembre 2019 20 :30
- 2 novembre 2019 20 :30
- 27 octobre 2019 17 :30
- 26 octobre 2019 20 :30
- 20 octobre 2019 17 :30
- 19 octobre 2019 20 :30
- 18 octobre 2019 20 :30
- 13 octobre 2019 17 :30
- 12 octobre 2019 20 :30
« Est-il encore possible de créer ensemble, sans chef ? » . La réponse est oui bien évidemment mais à condition de ne pas s’endormir sur ses lauriers, de s’engager individuellement car le collectif c’est un plus rappelle un comédien.
L’ordre du jour, hélas, est universel. Oui, il y a des choses à dire sur cette planète qui se porte mal. Il y a même urgence. Alors une troupe de théâtre qui vient de recevoir une subvention pour créer un spectacle en sept jours, relève le défi.
Elle choisit le thème de la peur. Le spectacle se met en place avec ardeur sous les yeux du public, il s’échafaude en imaginant un immeuble à plusieurs étages, à partir des histoires de leurs occupants.
Des histoires simples, des scènes de la vie quotidienne, une mère divorcée avec ses deux filles en colère contre son ex-mari qui ne paie pas la pension alimentaire, deux fillettes qui font faire une traversée de boat people à leurs poupées, un rentier idiot, un militaire, trois petites vieilles, un couple de migrants etc.
Il s’agit de les prendre à bras le corps toutes ces peurs, ces angoisses et inquiétudes qui bistrent le quotidien et ce à tous les étages. Chacun y va de sa petite idée qui vient s’inscrire sur un écran de cinéma où flottent de jolis dessins animés. Il y a foule d’idées et c’est le chahut. Pour se donner du courage face à l’ennemi numéro 1, la peur, les comédiens dansent et font la fête, ils empoignent un frigo, symbole du système capitaliste. L’orchestre mime en musique toutes les secousses de la peur et puis un conteur s’avance pour calmer la troupe, il raconte comment un oiseau survole l’immeuble, se faufile dans tous les étages pour observer leurs habitants. Le manège durera sept jours.
Ah s’il pouvait nous faire part de ses impressions l’oiseau ! En vérité, il participe à toute l’effervescence humaine et il suffit de lever le nez pour comprendre qu’il dessine notre avenir dans le ciel. Plus d’oiseau, plus d’espèce humaine. Là-haut, mais oui bien sûr, il y a tous ces oiseaux qui mesurent les battements de cœur des autres volatiles sur terre, ces pauvres humains privés d’ailes qui communiquent leurs sentiments grâce à la musique, la danse et même leurs mots qui se bousculent en chantant.
La troupe de la compagnie EL DUENDE a réussi son défi celui de créer à plusieurs voix un spectacle unique, original et plein de cette poésie ardente qui libère les corps et rassérène les esprits, les esprits libres cela va soi !
Paris, le 30 Octobre 2019
Evelyne Trân