IL Y AURA LA JEUNESSE D’AIMER DE LOUIS ARAGON ET ELSA TRIOLET- MISE EN SCÈNE DIDIER BEZACE AVEC ARIANE ASCARIDE ET DIDIER BEZACE AU THEATRE DU LUCERNAIRE – 53 RUE NOTRE-DAME-DES CHAMPS 75006 PARIS – 1H15 / DU 31 OCTOBRE AU 2 DÉCEMBRE 2018 À 21 H DU MARDI AU SAMEDI, DIMANCHE À 18 H –

COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE,

SON ET VIDÉO : DYSSIA LOUBATIÈRE

CHOIX DES TEXTES ET DES MUSIQUES :   BERNARD VASSEUR

MONTAGE DES TEXTES : DIDIER BEZACE

 LUMIÈRE : LÉO THÉVENON

PRODUCTION : L’ENTÊTEMENT AMOUREUX,

COMPAGNIE DIDIER BEZACE, CONVENTIONNÉE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

ADMINISTRATION DE PRODUCTION : KARINE MÉRAUD

SOUTIENS : MAISON ELSA TRIOLET-ARAGON

CORÉALISATION : LUCERNAIRE

 

« Car par le temps qu’il fait il est de pauvres gens

Qui ne pouvant chercher dans les dictionnaires

 Aimeraient des mots ordinaires »

Aragon (extrait du poème « Ces vers sont obscurs »)

Des mots taillés comme des diamants juste à la lueur de la nuit, pour les imaginer, les entendre avant même d’en percevoir le sens, histoire  d’une lune bercée entre les nuages, histoire d’un jeu de rôles pour se projeter quelque part toujours à cache cache derrière l’ombre de l’autre et le surprendre, en vérité la langue d’Aragon est si suave, insatiable qu’elle optimise le moindre silence, la moindre pause, qu’elle est une impatience toujours contemplative, en un mot, elle est musicienne.

 Dans le spectacle conçu par Didier BEZACE, les mots vont jouer à cache cache comme des fantômes, seuls susceptibles d’évoquer l’univers poétique et romanesque du couple que formèrent Aragon et Elsa .

 Ils partagent le même territoire, la même langue mais ne se confondent pas, ils se répondent par voie de textes, de messages. Il n’y a pas d’avant, ni d’après, il y a toujours le basculement, comme cette extraordinaire indécence des nuages qui en se déplaçant découvrent un morceau de soleil ou disparaissent.

 Nous assistons à une véritable projection de rêves et d’histoires qui s’agitent à travers un jeu d’ombres et de lumières.

 Evidemment que les mots prennent le chemin de la voix pour exister, il y a des poèmes tableaux qui respirent, qui semblent n’avoir été conçus que pour faire corps avec leurs interprètes, prendre souche à travers leurs voix.

Le choix des textes, pertinent de Bernard Vasseur et Didier Bezace permet d’appréhender la densité et la pluralité des œuvres croisées d’Aragon et d’Elsa Triolet. d’avoir accès à certaines de leurs portes secrètes, au mystère entretenu de leurs relations.

 Aragon, l’auteur de si beaux  poèmes d’amour, avait aussi beaucoup d’humour, en témoigne le texte “ça s’est passé comme au cinéma” extrait du roman “ Servitude et grandeur des français”.

Du côté d’Elsa Triolet, nous découvrons le merveilleux texte introspectif “Moi, je voudrais écrire pour plaire à un homme” issu des nouvelles “Le premier accroc coûte deux cents francs”et une lettre inédite à son époux “Il n’est pas facile de te parler”.

Le spectacle tient du sortilège poétique grâce au charisme de ces deux grands interprètes Ariane ASCARIDE et Didier BEZACE !

Paris, le 4 Novembre 2018

Evelyne Trân 

 

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