- Distribution
AUTEUR : GILLES ROLAND-MANUEL
METTEUR EN SCÈNE : OLIVIER TCHANG TCHONG
ASSISTANTE MISE EN SCÈNE : FLORIANE SOYER
COMÉDIEN : PHILIPPE LE GALL
MUSICIENNE ET COMÉDIENNE : MAËVA CLAMARON
CRÉATION VIDÉO : RAPHAËL ETIENNE
CRÉATION SON : ALEX DOIZENET
CRÉATION LUMIÈRES : PAUL GALERON
CRÉATION COSTUMES : (EN COURS)
AVEC LA PARTICIPATION DE DENIS LAVANT dans le rôle de Gilles de Rais
AVEC LE GROUPE PACHA DE L’INSTITUT MÉDICO-EDUCATIF ALTERNANCE 75 : AVEC YANN LE JEANNE (CHANT, PIANO, BASSE), EMMANUEL JORDAN (GUITARE ET BASSE), AHMED DHIBOU (BATTERIE), GERGANA TODOROVA (CHANT), DIONCOUNDA DIAKITE (PERCUSSION ET BATTERIE), AMADOU LY (CHANT ET PIANO), NIOKÉ KEITA (CHANT), YASSMINA SAÏD-AHMED, LAËTITIA KANON (CHANT).
AVEC 4 COMÉDIENS DU THÉÂTRE DU CRISTAL : LAURENT BOUHAËR, THOMAS CASPAR, ANGÉLIQUE BRIDOUX, NADIA SADJI
AVEC LES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES : JEAN RICHEPIN, COGNACQ JAY, JEANNE D’ARC, ALTERNANCE 92, HDJ HAXO, AVEC UNE QUINZAINE DE JEUNES AUTISTES ET LEURS ÉDUCATEURS : Aurélie Mabilleau, Anaïs Chabaille, Sébastien Colot, Fabrice Marsault, Nadège Cellier Dizazzo, Patricia Chlond, Stanislas Carmont Et Arezki Tirgouine, Clémentine Delestre, Djaï Jacob, Lenny M’bissa Bilek, Strahinja Stankovic, Joaquim Feumi-Jantou, Sadio Sissoko, Yassin Sant’anna, Clémence Henry, Florian Hector, Yoan Lukumbisa, Fatimata Sow, Estelle Jondot, Neïl Ben Salah, Marwan Qaddi, Phanie Guichard, Pierre Aubert, Arnaud Bellal.
- Créateurs
COMPAGNIE DE PROFUNDIS / OLIVIER TCHANG TCHONG
Décidément, l’association du FUTUR COMPOSE qui présente son festival tous les deux ans, porte si bien son nom qu’il est le fer de lance de l’imagination de son Président et fondateur le Docteur Gilles ROLAND-MANUEL.
Le but de l’association, rappelons-le, est de créer des rencontres entre des jeunes gens autistes et des artistes.
Les personnes autistes disposent d’une richesse émotionnelle susceptible de remettre en question toute forme conventionnelle artistique.
Soyons réceptifs et réactifs, et laissons-la grimper notre imagination qui elle seule permet de concilier les mécréants et les croyants, les rêveurs et les constructeurs de digues, les châteaux de sable et les nids d’oiseaux.
Au diable donc toutes les occurrences, les connotations religieuses, politiques, n’ayons pas peur des mots ni de nos mythes.
Tant d’historiens, de poètes, de politiciens se sont emparés du mythe de Jeanne d’Arc qu’il appartient désormais au commun du mortel d’aller au secours de cette figure rayonnante, héroïque, nappée de mystère et pourquoi pas d’imaginer comme Gilles ROLAND- MANUEL qu’elle puisse galvaniser l’esprit d’un metteur en scène égaré dans le désert avec sa troupe de comédiens suite à un crash d’avion en Afrique.
N’importe comment le tissu de la pièce doit être solide pour réunir le souffle d’une troupe de plus de trente artistes autour de ce metteur en scène déjanté, l’esprit tiraillé entre sa mise en scène de sa Jeanne d’Arc et l’apparition de Touaregs en pleine guerre civile.
Entre les tableaux du Moyen âge, superbement costumés et les scènes du désert, quel remue-ménage !
Laissons parler nos sens, étourdissons-nous, enivrons-nous, faisons-la venir cette Jeanne d’Arc tombée du ciel qui a l’allure, la beauté d’une belle jeune femme Touareg ! Telle semble être la consigne du chef d’orchestre Olivier TCHANG TCHONG dans ce spectacle où le texte, les superbes effets visuels, la musique, le chant, la danse, le jeu des comédiens concourent à faire de cette Jeanne d’Arc, une véritable muse.
Imaginée par Gilles ROLAND-MANUEL, la voilà désormais entre les mains d’une troupe d’artistes qui vivent pleinement un rêve sur scène.
Et c’est bouleversant de le voir ainsi incarné ce rêve. Oui, quoi, comment, un rêve qui devient réalité, c’est juste merveilleux !
Emue par l’enthousiasme et le talent de ces jeunes artistes, Catherine MATAUSCH, journaliste à France 3 est la marraine du spectacle.
Et les éducateurs, la musicienne MAËVA CLAMARON, Philippe LE GALL, Denis LAVANT, Isabelle MERGAULT se fondent dans la troupe, pour le bonheur de participer à un spectacle hors du commun, rare !
Paris, le 28 Juin 2018
Evelyne Trân
Le texte d’Evelyne Tran est d’une belle précision et traduit remarquablement l’impression générale et autres sentiments que je garderai de ce spectacle si bien travaillé et réussi.
Oui le passage de J’eanne d’Arc aux Touareg et à leur chef ( mâtiné de Klaus Kinsky) joué par Pierre Aubert est une folle invention réjouissante!
Il fallait bien cette hardeur dans la construction de la mise en scène, pour faire tenir ensemble les jeunes patients , leurs thérapeutes, et les acteurs professionnels. Le souffle vital l’emporte: « non à la mort, mort à la mort! »
Même Jeanne ne meurt plus, elle pleure, ou sa mort est transcendée, le rideau des flammes du bûcher, entoure son être, elle est belle et fragile, humaine.
Merci aussi à Denis Lavant , pour son rapport si sain aux zones communes à la folie et à l’imaginaire, son expressivité corporelle scénique géniale.
Et son grand talent de conteur, à table, autour d’un verre d’eau!
Cette nuit j’ai rêvé que je quittais une enseignante qui m’obligeais à obéir et à faire comme je ne le sentais pas!
Merci à toutes et à tous!
Bertrand Cailliérez
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