CRIS D’AMOUR – Florilège d’écrits d’amour – Seul en scène de Maxence MAILFORT – AU FESTIVALD’AVIGNON 2018 – AU THEATRE BUFFON -18 RUE BUFFON 84000 AVIGNON – DU 6 AU 29 JUILLET 2018 à 18 H 25 –

Distribution

Mise en scène : Luda Nekrassov

Comédien(ne)(s) : Maxence Mailfort

Lumières : Geneviève Soubirou

Adaptation : Maxence Mailfort

Musicien(ne)(s) : Avi Benjamin

Textes de :

Emily Dickinson, Jong N. Woo, Lola Mouloudji, Maria Casarès, Apollinaire, Eluard, Maïakovski, Queneau, Obaldia, Michelangelo, Vivant- Denon, Baffo, Becquer, Marot, Bukowski, Prévert, Cendrars, Lorca, Rimbaud, Desnos, Khayyam, Radiguet, Pouchkine, Baudelaire, auxquels viennent se joindre les poètes dramatiques Hugo, Shakespeare, Racine, Musset, Molière … 

Les pensées des poètes ont vocation à se rassembler parce qu’elles sont insatiables. Etre fouetté par un poème, une vision fulgurante, visage au vent, pensez-vous que cela soit possible ? Maxence MAILFORT fait figure de Don Quichotte troublé par la multitude des voix qui lui traversent l’esprit où qu’il se trouve lorsqu’il évoque sa bien-aimée et son ami.

Ce qu’il y a de merveilleux avec un poème c’est qu’il peut changer de saison, de couleur et même de sonorité parce qu’il a été conçu, espéré pour s’adapter à tous les récitants possibles et à venir. Un poème ne sera jamais raciste ni élitiste, dès lors qu’il se sait appelé, désiré, il se moule dans la voix, les pleins et creux d’un visage, et il habille oui, il habille le récitant de son inaltérable mystère.

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues

chante Charles Trénet.

Devenir corps de poème pour accueillir toutes ces voix, c’est la tentation de Maxence MAILFORT qu’il exprime sur scène de façon troublante et poignante.

Des textes trop connus ou inconnus se soulèvent comme des fleurs, réveillées par les semelles de ce curieux vagabond et il y a pour le spectateur ce bonheur de se laisser emporter juste par les mots, ses sensations qu’ils précipitent sur l’instant, alors qu’importe quels en sont les auteurs, quelque chose se dit, qui glisse sous les pas du randonneur.

La mise en scène pourrait presque nous faire penser à un spectacle de rue car le personnage évolue au milieu de livres abandonnés à côté d’un caddie comme sur les trottoirs de vide-greniers.

 Des cris d’amour s’en échappent pour partir à notre rencontre, nous visiter, nous révéler poètes d’un jour, d’une poignée de secondes ou de toute éternité !

Paris, le 9 Juin 2018

Evelyne Trân

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