Mise en scène Marinette MAIGNAN
avec Sylvain RICHARDOT : piano, guitare, chant (baryton léger), Michel PUYAU : guitare, chant (ténor), Xavier CHERRIER : chant (baryton)
Si vous souhaitez vraiment faire plaisir à l’un de vos proches pour les fêtes de Noël, offrez lui sur le champ une place au Théâtre de la Bruyère où se produit actuellement pour 30 représentations exceptionnelles, le groupe CHANSON PLUS BIFLUOREE, mis en scène par l’excellente Marinette MAIGNAN.
On trouve de tout dans leur spectacle comme à la Samaritaine qui hélas n’existe plus ! Le groupe vient de célébrer ses vingt cinq ans et se porte comme un charme . C’est un véritable ovni qui réussit à déverser aussi bien sur nos chères têtes blondes que nos têtes devenues blanches, sans oublier les noires, une sorte de bazar collectif, haut de gamme puisqu’il fait partie du patrimoine français ou gaulois – on ne sait plus – , aussi démonté qu’un bateau ivre qui maîtrise l’art de l’enflure pour faire craquer ces vieux paquebots si bien nommés Brel, Ferré, Trenet, Luis Mariano, Tino Rossi, Barbara, Frédéric François etc.
Le public se tient véritablement les côtes en écoutant une chanson de Barbara interprétée par Michel PUYAU au visage étrangement élastique, il se rince les oreilles de rire et d’étonnement en entendant Xavier CHERRIER interpréter Avec le temps de FERRE sur la musique de Y‘a D’la Joie de Trénet. Il tangue véritablement secoué par le shaker aux chansons, créateur de couples inattendus notamment celui de Barbara et Yves Duteil.
La groupe possède l’art de faire exploser chacune de ses goupilles avec le sourire effronté de l’enfance. Y’a de la joie à gogo certes mais aussi cet esprit frondeur qui ne désemplit pas, un véritable puits de mémoire qui tout à coup laisse remonter à la surface la Marseillaise de la paix créée par les enfants d’un orphelinat en 1893, un poème de Victor Hugo écrit après une visite au bagne, magnifiquement interprété par Sylvain RICHARDOT «Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne »– ou le sketch de marionnette Pat et Marconi, jubilatoire.
Cette cuvée spéciale où les fans retrouveront leurs chansons phares – Grosse chignole de mes amours, Oui je fais la vaisselle, Avoir du sopalin, Voilà la voix, Bon public, Pelez les noix, L’informatique etc. – a le toupet de remettre au diapason nos montres folles avec le tact et l’art d’horlogers hors pair, ciselant cet indispensable tic tac du cœur et du rire aphrodisiaque !
Paris, le 18 Décembre 2016 Évelyne Trân