DURÉE : 1H20
MISE EN SCÈNE : MARION COUTAREL
ECRITURE ET DRAMATURGIE : LAURENT BERGER
LUMIÈRE : JEAN-YVES COURCOUX
MUSIQUE : EMMANUEL JESSUA
SCÉNOGRAPHIE : LAURENT CARCEDO, MURIEL CHIRCOP
COSTUMES : ALINE ERSHAM
REGARD CHORÉGRAPHIQUE : BRIGITTE NÉGRO
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE : PAULINE CASTELLI
CRÉÉ ET INTERPRÉTÉ PAR LES ACTEURS DE LA BULLE BLEUE : MÉLAINE BLOT, LAURA DELEAZ, MIREILLE DEJEAN, ARNAUD GÉLIS, SARAH LEMAIRE, PHILIPPE POLI
RÉGIE GÉNÉRALE JÉRÉMY NÈGRE ET CLÉMENT POTIÉ, KÉVIN TRÉVILLY, ANTOINE CALLY / LES PHOTOGRAPHIES DU SPECTACLE ONT ÉTÉ PRISES PAR MARIE CLAUZADE
PRODUCTION : COMPAGNIE LA BULLE BLEUE / THÉÂTRE DE LA REMISE
CO-PRODUCTION : DOMAINE D’O – DOMAINE DÉPARTEMENTAL D’ART ET DE
CULTURE – MONTPELLIER
Dossier La jeune femme à la licorne
Intense et délicate cette Jeune femme à la licorne, illuminée par la grâce de son interprète et la présence de ses partenaires, tous comédiens de la Compagnie LA BULLE BLEUE.
LA BULLE BLEUE est une troupe permanente réunissant des comédiens, des techniciens et des administrateurs en situation de handicap.
C’est une histoire familiale qui nous est contée à travers cette jeune femme à la licorne, inspirée de la Ménagerie de verre de Tennessee WILLIAMS. Tout un tissu affectif, tendu, distendu, avec ses vides et ses trampolines, ses vertiges aussi. C’est aussi fragile et aussi beau qu’une toile d’araignée.
Les interprètes, partie prenante de cette création collective dirigée par Marion COUTAREL, la metteure en scène, comédienne du Théâtre de la Remise, sont à la fois funambules et tisserands d’une histoire de famille, retournée, imaginée, inventée, rêvée.
Leurs vécus, leurs fragilités sont mis à contribution, pour exprimer la vulnérabilité de cette jeune fille qui doit cohabiter avec un frère qui a la rage de vivre et une mère omniprésente mais hors d’atteinte.
Surmonter ses difficultés psychologiques, physiques, c’est possible. En tout cas les artistes de la troupe LA BULLE BLEUE semblent avoir complétement oublié leurs handicaps. Ce qui les caractérise sur scène c’est leur talent incontestable, leur vitalité, leur imagination.
Cela nous fait d’autant plus plaisir, figurez-vous, que nous sommes plus nombreux que l’on ne le croit, sur cette terre à lutter pour faire reconnaitre le droit à l’homme avec ses béquilles d’exister, pouvoir se regarder en face dans un miroir, et se dire, à tout prendre, je préfère être mal foutu que d’avoir une gueule de robot !
Quand nos défauts, nos bosses, nos blessures et nos vertiges éclairent notre regard d’humain !
Paris, le 24 Juin 2016 Evelyne Trân