FESTIVAL LES NUITS DU CARMEL – LES SCENES DU PAMIERS – AU CARMEL – 13, 14, 15,18 août – à 18 Heures – LES SONNETS de William Shakespeare – Réservation obligatoire (jauges limitées) au 06.37.78.78.72. –

Mis en scène, en musique et avec (en alternance) : Olivier Chombart, Yannik Landrein, Anaïs Marty, Charly Marty, René Turquois, Simon Vincent, Thomas Champeau.

Et avec les étudiants stagiaires : Alex Beaujardin, Juliette Jeanmougin, Appoline Peccarist, Vincent Tirant et Thomas Vincent

Trempez donc vos lèvres dans cette coupe de sonnets shakespeariens, mis en musique par la compagnie MALA NOCHE. Les sonnets ont de la bouteille, depuis leur création, il y a plus de quatre siècles, un nombre incroyable de traducteurs ont cherché à en saisir la substantifique moelle.

 Or, il n’est pas besoin d’être spécialiste pour goûter au charme de ces sonnets, parfois sibyllins, parfois poreux sous la langue. Il s’agit bien d’un philtre magique qui ensorcelle  celui ou celle qui y touche, qui ne pourra alors parler que d’amour !

 Voici des jeunes comédiens émulés par leur fantaisie, leur gaieté et certainement un peu de romantisme qui libèrent ces sonnets de leur poussiéreuse préciosité, juste une voile de mystère, pour partager avec le public, leurs vagabondes flagrances, épicées et aphrodisiaques.

 Ils se sont donnés carte blanche, entière liberté pour choisir chacun les sonnets qui parlent le plus à leur cœur, parmi les 154 sonnets.

 Ceux que nous avons entendus incarnés tour à tour par des voix  ailées et frémissantes (Anaïs Marty, Appoline Peccarist, Juliette Jeanmougin) ou enflammées, enfiévrées  et lunatiques (Olivier Chombart, René Turquois, Thomas Champeau et les étudiants stagiaires)   accompagnés des compositions musicales de Charly Marty, à la guitare électrique, regorgent d’ineffables messages :

 La mortelle lune a enduré l’éclipse

J’ai deux amours, l’un fait ma joie, l’autre m’accable

J’imagine chaque ange dans l’enfer de l’autre

Ce poème doit vivre et te donner la vie

 Et puis, il y a cet écho fracassant de Ronsard 58 de Serge Gainsbourg « T’auras des amants, t’auras du succès, t’auras des bagnoles… » qui souligne opportunément que les sonnets en somme ne causent que de délire, délire amoureux, délire éternel.

 Nous avons eu le privilège d’entendre le sonnet 154 en français et en anglais et d’apprendre que le sonnet shakespearien obéit aux règles du pentamètre et de l’iambique. Chaque vers a 5 pieds, chaque pied 2 syllabes dont l’une est détendue, l’autre stressée comme un battement de cœur.

 Et nous avons compris le sens de ces sonnets qui pour être entendus doivent suivre le rythme toujours intime de nos battements de cœurs !

 Enivrez-vous de ce breuvage, sans modération, il est spirituel et frais, pétillant et joyeux !

 Paris, le 17 Août 2018

 Evelyne Trân

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